Archive numérique de la collection Gaignières (1642-1715)

Texte

[Lettre non signée adressée à Gaignières, 22 mai 1695]

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Cote ou no d'inventaire
Folio
601
Numéro de l'item (1711) incluant le texte
Texte identifié
[Lettre non signée adressée à Gaignières, 22 mai 1695]
Nature(s) du texte
Lieu(x) et Période de production
Destinataire du document (courrier)
Lieu(x) de réception
Matériau, Technique
Papier
Statut du document
Original
Objet traité
Localisation(s) traitée(s)
  Espagne
Période traitée
Source du document numérisé
Transcription
A Perpignan, ce 22e mai 1695

Monseigneur le mareschal a esté fort incommodé pendant trois jours de douleurs dans le corps qui l'on fait soufrir beaucoup. Il se porte à présent beaucoup mieux, Dieu merci. Cela lui a pris la veille du jour qu'il devoit partir pour passer d'icy en Catalogne. M. de Saint-Silvestre estoit venu à Perpignan recevoir ses ordres pour le secours de Ostalrich. L'on a eu aujourd'hui la confirmation que le secours y estoit entré, que nostre cavallerie avoit donné sur les miquelais d'Espagne qui en avoit tué beaucoup et que nous n'avions pas perdu plus de douze hommes et environ vingt de blessés. Voilà ce que j'ai apris et que nos troupes marchoient pour venir au secours de Bagnolle et de Castelfollit où il y a encore des vivres pour du tanps. M. le comte de Coigny en partit aujourd'hui d'icy avec un corps de cavallerie et d'infenterie pour aler camper au Boulan afin de passer demain la montagne et aler camper près de Figuaire pour les joindre à M. de Saint-Silvestre qui marche à sa rencontre. Il faut espérer que touttes choses iront mieux que l'on a cru et que la présence de monseigneur le mareschal fera que touttes choses se rétabliront , du moins je l'espère. Les ennemis ne sont formés que de paysans. Ils ont peu de troupes raiglées, il ne leurs en est point encorre arrivé d'aucun androit. Je croy que rien n'enpeschera monseigneur le mareschal de passer dans la plaine de Vic. Je souhaite de l'y voir bientôt et que nous puissions joindre les Espagnols cette campagne, comme nous avons fait l'année passée, je croy que tout yra bien. M. le comte d'Ayen se porte bien et M. le marquis, qui sont restés tous deux auprès de monseigneur le mareschal. Vostre santé m'est trop chère, Monsieur, pour ne vous pas suplier de m'en donner des nouvelles.

L'affaire d'Ostalrich est arrivée d'avant-hier.

[De Catalongne, Monsieur de Gagnaires, à l'hostel de Guize à Paris]

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