Archive numérique de la collection Gaignières (1642-1715)

Texte

[Lettre de M. de la Parisière à Gaignières, 30 décembre 1702]

  • [Lettre de M. de la Parisière à Gaignières, 30 décembre 1702]

    Archive .ZIP contenant l'image et sa notice en PDF

  • [Lettre de M. de la Parisière à Gaignières, 30 décembre 1702]

    Archive .ZIP contenant l'image et sa notice en PDF

  • [Lettre de M. de la Parisière à Gaignières, 30 décembre 1702]

    Archive .ZIP contenant l'image et sa notice en PDF

  • [Lettre de M. de la Parisière à Gaignières, 30 décembre 1702]

    Archive .ZIP contenant l'image et sa notice en PDF

Cote ou no d'inventaire
Folio
12
Numéro de l'item (1711) incluant le texte
Texte identifié
[Lettre de M. de la Parisière à Gaignières, 30 décembre 1702]
Nature(s) du texte
Lieu(x) et Période de production
1702
   
Destinataire du document (courrier)
Matériau, Technique
Papier
Statut du document
Original
Région traitée
Poitou
Période traitée
Source du document numérisé
Transcription
Ce samedy 30 décembre 1702

Je suis allé deux fois de suite pour avoir l'honneur de vous voir. Vous voulez bien, Monsieur, que ne vous aiant point trouvé, je vous envoie ces mandemens de feu monsieur de Poitiers, que vous m'avez demandé. C'est tout ce qu'on en a pu ramasser et même avec beaucoup de peine. Je ne vous fais pas valoir cette difficulté pour me faire un plus grand mérite auprès de vous, mais pour en faire un à l'abbe [Decares], à l'empressement duquel je dois ce présent. Vous en pouvez, Monsieur, mettre quelque chose sur votre compte car il sçavoit que c'étoit pour vous, et en me chargeant de vous assurer de ses respects très humbles et très sincères, il veut aussi que je vous oste tout le peu de bons offices qu'il pourra vous rendre en Poitou. Vous pouvez être persuadé qu'il vous honore très fort aussi bien que monsieur Bardoux de qui j'ai aussi des complimens réitérés à vous faire. Quand ils ne seroient pas l'un et l'autre autant prévenus en votre faveur qu'ils le sont, vous pourriez compter sur eux par les liaisons très étroittes que nous avons ensemble, car vous ne devez pas douter, Monsieur, que mes plus intimes amis ne soient disposés à entrer dans tous mes sentimens et par conséquent à partager tous ceux que vous doit mon inclination et ma reconnoissance. Un bonjour de ma part, je vous prie, à monsieur l'abbé Bitaut. Souvenez vous l'un et l'autre des portions de St Magloire: elles sont assez mauvaises pour pouvoir être offertes à deux hommes de bien qui fuient les délices et cherchent la mortification. Je suis, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur,

De la Parisière

[Monsieur de Gaignières à Paris]

Afficher