Archive numérique de la collection Gaignières (1642-1715)

Texte

[Lettre de Marie-Madeleine de Rochechouart, abbesse de Fontevraud, à Gaignières, 7 janvier 1704]

  • [Lettre de Marie-Madeleine de Rochechouart, abbesse de Fontevraud, à Gaignières, 7 janvier 1704]

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Cote ou no d'inventaire
Folio
265
Numéro de l'item (1711) incluant le texte
Texte identifié
[Lettre de Marie-Madeleine de Rochechouart, abbesse de Fontevraud, à Gaignières, 7 janvier 1704]
Nature(s) du texte
Lieu(x) et Période de production
Destinataire du document (courrier)
Lieu(x) de réception
Matériau, Technique
Papier
Statut du document
Original
Objet traité
Période traitée
Source du document numérisé
Transcription
A Fontevrauld, 7 janvier 1704

Je ne veux pas passer ces premiers jours de l'année, Monsieur, sans vous la souhaitter heureuse et suivie d'un grand nombre d'autres. J'ai pris part à la joie que vous aurés eue, sans doute, de revoir M. de Larroque, quoique son retour à Paris fûst une perte pour moi. Je le prie, Monsieur, de vous faire lire à vostre commodité un mémoire qui vous apprendra que le curé de Gascogne dont on me menaçoit, et contre lequel vous aviés eu la bonté de prévenir plus d'une fois M. le cardinal de Noailles, que ce curé dis-je est venu à bout de ses desseins malgré toutes mes précautions et l'indignité de sa cause et de sa personne. J'en escris fortement à M. de la Vrillière à qui mon mémoire sera aussi présenté. Je charge M. de Castries de tout cela. Si il faut mettre d'autres gents dans la négociation, il me le mendera et en ce cas je pourrois avoir recours à M. le mareschal de Noailles. Il ne me paroist jamais importuné des prières que je luis fais, mais je ne dois pas pour cela abuser de sa bonté. Je ne vous demande présentement, Monsieur, nul autre usage de mon mémoire que celui de vous y instruire de l'affaire et de pouvoir [respondre] pour moi (supposé que cette question s'agitast en vostre présence). Je me promets encore que vous désaprouverés et que vous ressentirés l'injustice qu'on me fait et ce n'est pas un petit soulagementdans les peines de pouvoir compter que les amis les partagent et surtout, Monsieur, un ami comme vous, qui a trop de droiture et trop de raison pour pouvoir estre soupçonné d'appuier une mauvaise cause. Je vous supplie d'estre persuadé de l'estime et de la considération très particulière avec laquelle je serai toute ma vie, Monsieur, vostre très humble servante,

M.M. Gabrielle de Rochechouart, abbesse de Fontevrauld

[Monsieur de Gaignières, auprès des Incurables, fauxbourg Saint-Germain, à Paris]

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