Archive numérique de la collection Gaignières (1642-1715)

Texte

[Lettre de Charles Hilaire Rouillé du Coudray à Gaignières, 13 octobre 1699]

  • [Lettre de Charles Hilaire Rouillé du Coudray à Gaignières, 13 octobre 1699]

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Cote ou no d'inventaire
Folio
295
Numéro de l'item (1711) incluant le texte
Texte identifié
[Lettre de Charles Hilaire Rouillé du Coudray à Gaignières, 13 octobre 1699]
Nature(s) du texte
Lieu(x) et Période de production
1695
Paris (75/Paris)  
Destinataire du document (courrier)
Lieu(x) de réception
Matériau, Technique
Papier
Statut du document
Original
Objet traité
Période traitée
Source du document numérisé
Transcription
Ce 13 octobre 1699

Je n'ay nulle peine, Monsieur, à me persuader que vous vous avez la bonté de vous intéresser à la perte que je viens de faire. Vous jugez très bien à quel point elle m'a esté sensible. Sy quelque chose est capable de me la rendre supportable, je vous asseure que c'est l'attention de vos amis et des miens sur ce qui me regarde. Elle va au-delà de tout ce que je vous puis dire et de ce qui pourroit mesme désirer un homme plus vif que moy. Cela s'expliquera à vostre retour. Cependant, conservez vous je vous prie et n'attendez point le retour d'une saison fascheuse et des mauvais chemins pour revenir icy. De tous ceux qui vous y désirent, vous n'avez asseurément personne qui soit plus véritablement que moy, Monsieur, vostre très humble et très obéissant serviteur,

Rouillé du Coudray

M. de Gaignières à Tours

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