Archive numérique de la collection Gaignières (1642-1715)

Texte

[Lettre non signée, sans date]

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Cote ou no d'inventaire
Folio
580
Numéro de l'item (1711) incluant le texte
Texte identifié
[Lettre non signée, sans date]
Nature(s) du texte
Lieu(x) et Période de production
   
Destinataire du document (courrier)
Matériau, Technique
Papier
Statut du document
Original
Période traitée
Source du document numérisé
Transcription
La raison pour laquelle je voulois avoir l'honneur de vous voir, Monsieur, estoit au sujet d'une lettre que m'a escris monsieur de Vielbourg qui a esté retardés à la poste, et qui n'est arivés que depuis trois jours me commance par mille complimant pour vous et autant de remerciement. Il est pénétré de vos soins et de vos bonté pour nos interest. Après cela dit, il me mande qu'il est dans un pays sans conseil que l'on a choisie un avocat dans son absence, jeune, peu esclairé, qui n'a que du verbiage, qui est liés avec ces parties très estroittement, qu'il aurait besoins du conseil et de la [...] de M. de Gagnière, aussy bien que de sa sagesse. Voilà en vérité ces terme pour voir s'il doit prandre le party de le changer, c'est avocat qu'il y magine un moyen que sy par amitié pour M. de Gagnière, M. de La Ferté ou M. Duballet vouloit bien le conduire et luy donner un avocat et entandre parler cest avocat et luy donner conseil après l'avoir entandu et luy dire franchement sy l'affaire est bonne, afin le (sic) desterminer à prandre un party, cela luy seroit d'un grand secour. Ce sont comme vous savés ceux pour lesquelles vous avés envoyés les premiers (sic) lettres de recommandations de M. l'abbé de La Ferté. Il ne peuvent estre de nos juges par que l'affaire commansa par estre plaidé par l'avocat de nostre partie devant le despart de M. de Vielbourg et ces messieurs n'estoit pas au palais, ainsy il ne peuvent estre juges dans cest affaire, dont il est très fâchés. C'est pourqoy [grâce] à vostre considération, il pouroit aider M. de Vielbourg. Voilà la grâce qu'il vous demande et que je vous demande aussy sy cela ce peut. J'avoue que je crains à la fin de vous devenir importune et que vous ne vous repantiés de m'avoir fait plaisir, mais prenés vous-en à vostre bon coeur qui fait qu'on a toujours retour (sic) à vous dans ces besoins. C'est tout ce que je vous puis dire avec une meilleure qu'on a point encore rendu. Sy demain l'on peut avoir l'honneur de vous voir, l'on vous fera part de cette grande lettre difficile à lire et plaine de mille autre affaire, ce qui m'a empeschés de vous l'envoyer. Il n'y a point de temps à perdre, sy vous voulés bien me rendre encore ce service, car jeudy la cause sera plaidé et sy j'ay une lettre de vous pour demain matin il l'aura mercredy. Du reste, il est charmés de M. le premier présidant dont il me dit des chose admirable. Bonjour, Monsieur, commant vous portés vous de vostre médecine? M. de Vielbourg vous assure de ces très humble service et de sa reconnoissance. Il fust hier jugés et apointé. Il y a eu une cabale entre nos partie terible. Nous devions enporter l'affaire à l'odiance par la quantité de possetion que nous avons qui font des siècle, mais nous voilà apointés et il faut choisir un raporteur, ce qu'il fait à présent, après quoy il reviendra. Bonjour, Monsieur, je suis très en peine de vostre santé à laquelle je m'intéresse fort.

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