Archive numérique de la collection Gaignières (1642-1715)

Texte

[Lettre de monsieur de La Valette à Gaignières, 24 juillet 1690]

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Cote ou no d'inventaire
Folio
454
Numéro de l'item (1711) incluant le texte
Texte identifié
[Lettre de monsieur de La Valette à Gaignières, 24 juillet 1690]
Nature(s) du texte
Lieu(x) et Période de production
Destinataire du document (courrier)
Lieu(x) de réception
Matériau, Technique
Papier
Statut du document
Original
Objet traité
Période traitée
Source du document numérisé
Transcription
Lion, ce 24 juillet 1690,
Depuis la dernière lettre, Monsieur, que je vous ay écrite, j’ay esté presque toujours en campagne, et j’ay appris à mon retour avec chagrin que monsieur Pouleaux, enseigne aux gardes suisses qui est chargé de tout ce que je vous avois mandé que je vous envoiois n’est pas encore parti. Une maladie qu’a son père qui l’a mis à l’extrêmité a esté cause de ce retardement. Il doit partir au premier jour en poste et il m’a promis d’abord qu’il sera arrivé de vous rendre ce que je luy ay remis pour vous. Je m’en vay parcourir tous nos graveurs pour voir ce qu’ils m’auront mis à part, ainsi qu’ils me l’avoient promis, monsieur Maseranny m’a écrit que vous luy aviés remis un paquet pour moy, c’est sans doute la généalogie de Viole dont je vous rends grâce. J’ay découvert chez monsieur le marquis de la Baume un vieux portrait de Guillaume de Gadagne, cordon bleu, qu’il me prestera aussi longtemps que je voudray. Il est si vieux que, le maniant, la bordure qui n’étoit que de sapin noircy me tomba en poussières entre les mains. Il est habillé de noir avec le cordon fasné et la croix au bout qu’il porte comme les archevesques. Si vous en voulés une copie, mandés en la grandeur et le prix que vous y voulés mettre.
Adieu mon cher Monsieur, les nouvelles de Piedmont font que monsieur de Catinat attend des troupes qu’on luy envoye incessamment pour faire quelque action. Cependant il demeurera sur la deffencive. [Pour] les autres belles et grandes nouvelles vous les sçavés plutost que nous, faites moy la grâce de me croire toujours vostre très humble et très obéissant serviteur,
La Valette
Depuis ma lettre écrite, j’ay appris que monsieur Pouleaux est parti d’icy sammedy en poste.

[Monsieur de Gaignières, à l'hostel de Guyse à Paris]

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