Texte

[Lettre de Marie-Madeleine de Rochechouart, abbesse de Fontevraud, à Gaignières, 19 mai 1703]

[Lettre de Marie-Madeleine de Rochechouart, abbesse de Fontevraud, à Gaignières, 19 mai 1703]

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Lieu de conservation

Paris : BNF (Département des Manuscrits)

Cote ou n^o d'inventaire

Français 24991

Folio

253

Numéro de l'item (1711) incluant le texte

493

Texte identifié

[Lettre de Marie-Madeleine de Rochechouart, abbesse de Fontevraud, à Gaignières, 19 mai 1703]

Nature(s) du texte

Correspondance

Auteur(s)

Rochechouart de Mortemart (Marie-Madeleine Gabrielle Adélaïde de, 1645-1704) [fiche Bibale]

Lieu(x) et Période de production

1703

Fontevraud-l'Abbaye (49/Maine-et-Loire)

Destinataire du document (courrier)

Gaignières, François-Roger de (1642-1715) [fiche Bibale]

Lieu(x) de réception

Matériau, Technique

Papier

Statut du document

Original

Objet traité

Bibliothèque

Personne(s) traitée(s)

Larroque, Daniel de (1660-1731) [fiche Bibale]

Période traitée

Source du document numérisé

BNF
Gallica

Transcription

A Fontevrauld, 19 may 1703

J'avois bien espéré, Monsieur, que vous aurés la bonté faire tenir ma lettre sûrement, et que vous ne trouveriés point mauvais que j'eusse pris la confiance de la faire passer par vos mains. Vous vous intéressés avec tant de bonté à tout ce qui me regarde que je ne puis jamais craindre que les prières que je vous fais vous soient importunes. M. de Larroque doit vous mander, Monsieur, jusqu'à quel point je porte l'opinion que j'ai de vostre bon coeur et de toutes vos autres bonnes qualités. Nous en parlons souvent avec plaisir, et il m'assure aussi très souvent que vos sentiments pour moi sont tels que je le puis souhaitter. Sans vouloir lui rendre de bons offices auprès de vous, Monsieur, je dois vous dire qu'il paroist bien véritablement attaché à vous, et en effet il le doit bien estre. C'est un grand adoucissement à sa mauvaise fortune que de pouvoir s'assurer que vous l'aimés, et toutes les personnes qui s'intéressent à luy comme je fais doivent sentir pour lui un bonheur comme celui-là. Il a apporté de vostre part, Monsieur, un présent bien considérable pour la bibliothèque de nos religieux. Le père prieur a dû vous en faire ses très humbles remerciments et je vous suplie de croire que je prens une grande part à ce bienfait. Je suis toujours bien véritablement, Monsieur, vostre très humble servante,

M.M. Gabrielle de Rochechouart, abbesse de Fontevrauld

Permalien

http://democollecta.mlxdemo.com/p/COL-TXT-17721

Texte

[Lettre de Marie-Madeleine de Rochechouart, abbesse de Fontevraud, à Gaignières, 19 mai 1703]