Archive numérique de la collection Gaignières (1642-1715)

Texte

[Lettre de René de Froulay, comte de Tessé, à Gaignières, 11 septembre 1697]

  • [Lettre de René de Froulay, comte de Tessé, à Gaignières, 11 septembre 1697]

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Cote ou no d'inventaire
Folio
431
Numéro de l'item (1711) incluant le texte
Texte identifié
[Lettre de René de Froulay, comte de Tessé, à Gaignières, 11 septembre 1697]
Nature(s) du texte
Lieu(x) et Période de production
1697
  Belgique
Destinataire du document (courrier)
Lieu(x) de réception
Matériau, Technique
Papier
Statut du document
Original
Période traitée
Source du document numérisé
Transcription
Du camp de Vlaesdloo ce 11 septembre 1697

J'ai receu, Monsieur, la lettre que vous m'avés fait l'honneur de m'escrire et je la regarde comme un effet de vostre obligeante attention pour moy dont je vous rens mille et mille très humbles grâces. Il est vray que j'ai eu tentation de louer vostre agréable maison et j'aimerois mieux m'embarquer avec vous qu'avec qui que ce soit, mais au fond, quelques réflexions sur l'éloignement, l'extrême longueur de tems que l'in demandoit pour faire l'apartement d'en bas que l'on m'a assuré ne pouvoir achever dans la Toussains, la proposition de donner d'avance le prix de cet ouvrage et l'impossibilité d'avoir quelque apartement dans la petite maison prochaine, tout cela, Monsieur, m'a empêché de conclure et m'a fait déterminer à attendre moi-mesme à la fin de la campagne où je pourrai placer les escuries de Mme la duchesse de Bourgongne à Paris. J'aurai toujours une extrême joye de vous pouvoir témoigner par tous mes soins combien véritablement je vous honnore et avec combien d'inclination et de passion je suis, Monsieur, vostre très humble et très obéissant serviteur,

Tessé

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