Archive numérique de la collection Gaignières (1642-1715)

Texte

[Lettre de Louis Bernin de Valentinay, marquis d'Ussé, à Gaignières, 28 juin (1699)]

  • [Lettre de Louis Bernin de Valentinay, marquis d'Ussé, à Gaignières, 28 juin (1699)]

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Cote ou no d'inventaire
Folio
517
Numéro de l'item (1711) incluant le texte
Texte identifié
[Lettre de Louis Bernin de Valentinay, marquis d'Ussé, à Gaignières, 28 juin (1699)]
Nature(s) du texte
Lieu(x) et Période de production
1699
   
Destinataire du document (courrier)
Lieu(x) de réception
Matériau, Technique
Papier
Statut du document
Original
Période traitée
Source du document numérisé
Transcription
A Paris, ce 28 juin

Je suis très persuadé, Monsieur, que je serois chargé de vous faire bien des complimens de la part de madame de Valentiné si elle estoit icy et de vous dire que l’on est trop heureux de pouvoir faire plaisir aux personnes de vostre distinction et que les occasions se rencontrant si rarement de le faire on doibt en profiter le mieux que l’on peut. Voylà, Monsieur, ce qu’elle m’ordonneroit de répondre au remerciment que je dois luy faire de vostre part. Comme je sçay combien vous haïssez ces sortes de complimens, je ne me hazarderois pas à vous en faire de pareils de mon chef et [après] vous avoir dit simplement que monsieur l’abbé d’Estrées vous est bien obligé de l’honneur de vostre souvenir, qu’il me demande tous les jours si vous ne reviendrez pas bientost, que luy et son clerc trouvent déjà vostre absence trop longue, que vous avez dans l’un un ami sincère, dans l’autre un serviteur bien acquis, je commencerois ma lettre tout court en vous disant vous sçaurez pour nouvelles pour nouvelles que quelque soin que l’on ait pris de faire valoir icy le zèle du C de B et de relever ce qui s’est passé entre ses carosses et ceux du comte Martinitz, ambassadeur de l’empereur, on n’a pas jugé à propos d’y prendre icy beaucoup de part.
On m’écrit de Grenoble que l’on y a trouvé un beau titre d’un comte de Genève qui fait hommage à nostre roy pour la terre sur laquelle Genève est bastie. C’est de quoy l’on n’avoit point encore entendu parler et si le tems des réunions n’estoit pas passé, je ne doute pas que l’on ne fit bien valoir cet acte. On vient de faire six commissaires généraux de la marine qui sont Bégon, Salabéry, Gastines, Dugué, Le Vassor et Clerembault, frère de ceux que nous connoissons. Je suis sûr que vous prendrez part à cette nouvelle pour ce qui regarde le dernier et que vous me ferez bien la justice de voir que personne n’est avec plus de respect et de reconnoissance v. t. h. s. (sic) [vostre très humble serviteur] que moy.

[Monsieur de Gaignières, à Fontevrauld]
Remarques
Il évoque ici Michel Bégon (commissaire général de la marine à Brest en 1680), Charles Clairambault, Noël Levasseur, Charles de Salaberry, Louis Le Bigot de Gastines.

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