Archive numérique de la collection Gaignières (1642-1715)

Texte

[Lettre de Jean-Baptiste de Verthamon, évêque de Pamiers, à Gaignières, 21 juillet 1696]

  • [Lettre de Jean-Baptiste de Verthamon, évêque de Pamiers, à Gaignières, 21 juillet 1696]

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Cote ou no d'inventaire
Folio
469
Numéro de l'item (1711) incluant le texte
Texte identifié
[Lettre de Jean-Baptiste de Verthamon, évêque de Pamiers, à Gaignières, 21 juillet 1696]
Nature(s) du texte
Lieu(x) et Période de production
1696
Pamiers (09/Ariège)  
Destinataire du document (courrier)
Lieu(x) de réception
Matériau, Technique
Papier
Statut du document
Original
Objet traité
Période traitée
Source du document numérisé
Transcription
Je ne sçais pourquoy, Monsieur, je ne vous ais pas fait part d'un dessein que j'ay pris de une fondation de vingt et quatre mille francs. Si cela m'estoit venu dans la pensée, je vous aurois considéré comme mon bon amis (sic) que j'honore infiniment. Mon frère a tord de vous avoir pressé sur la petitte dette que vous me deviés. Je vous déclare comme je luy ait fait aussy que vous estes entièrement le maistre de me payer quaen (sic) bon vous semblera et que si même vous aviés affaire de quelque autres (sic) somme plus considérable, vous devés conter sur moy.
Je m'occuppe fort de mes devoirs dans ce pays et quelqu'application que j'aye à régler ce diocèse, on gémit de vous que vous ne pouvés remédier à tous les dessordres. Je manque de prestres, je n'ait pas de séminaire et les tems sont fascheux pour faire de nouveaus establissement (sic). Je ne doute pas, Monsieur, que vous ne fassiés ma cour à nostre grand prélat de Paris quand vous le voyés. Je me donne l'honneur de vous écrire rarement, parce que je ne veus pas vous estre à charge et que la province ne fournit pas des événements où on s'intéresse. Cela ne m'empesche pas de penser souvent à vous, de prier Dieu pour qu'il vous fortifie dans l'estat où il vous veut. Vostre amitié, je vous conjure, vous ne pouvés l'accorder à une personne qui la chérisse davantage et qui soit plus sincèrement, Monsieur, vostre très humble et très obéissant serviteur,

L'evesque de Pamiers

Quand vous voirés M. l'archevesque d'Alby et M. de Bleisis, présentés leurs mes honneurs.
Ce 21 juillet, de Pamiers, 1696

[Monsieur de Gagnières à l'hostel de Guise à Paris]
Bibliographie
C. de Grandmaison, "Gaignières, ses correspondants et collections de portraits", Bibliothèque de l'Ecole des chartes, t. L, 1890, p. 595

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