Archive numérique de la collection Gaignières (1642-1715)

Texte

[Lettre de M. de la Parisière à Gaignières, 18 mars 1703]

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Cote ou no d'inventaire
Folio
14
Numéro de l'item (1711) incluant le texte
Texte identifié
[Lettre de M. de la Parisière à Gaignières, 18 mars 1703]
Nature(s) du texte
Lieu(x) et Période de production
1703
   
Destinataire du document (courrier)
Matériau, Technique
Papier
Statut du document
Original
Objet traité
Période traitée
Source du document numérisé
Transcription
18 mars 1703

L'erreur dont je me suis plaint à monsieur de Clerambault n'est nullement un nouveau mérite au présent du portrait de monsieur de Vérac. Au contraire, Monsieur, c'est une faute de ma part puisque c'est un effet d'un peu de retardement dont j'aurois une véritable honte si la chose eust mal réussi. Je conviens que si vous pénétrez les sentimens de mon coeur, vous comprendrez que j'aurois été très mortifié de me mécompter dans la seule occasion que j'aie jamais trouvé de vous rendre le moindre petit service encore. Quelle occasion est-ce que celle-cy! Ne doutez pas, Monsieur, de la passion que j'aurois qu'il s'en rencontrast d'autres et de plus considérables. Je ne vous rendois que ce que je vous dois mais j'agirois par inclination quand même je ne vous devrois rien. Je suis, Monsieur, avec le plus sincère attachement, votre très humble et très obéissant serviteur,

De la Parisière
Ce dimanche 18 mars

Au reste, vous vous souviendrez que le père Fouquet vous doit du Ris un jour de cette semaine. Ma retraitte ne m'empeschera pas de me joindre à vous.

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