Archive numérique de la collection Gaignières (1642-1715)

Texte

[Lettre de Jean-Baptiste de Verthamon, évêque de Pamiers, à Gaignières, 7 février 1702]

  • [Lettre de Jean-Baptiste de Verthamon, évêque de Pamiers, à Gaignières, 7 février 1702]

    Archive .ZIP contenant l'image et sa notice en PDF

  • [Lettre de Jean-Baptiste de Verthamon, évêque de Pamiers, à Gaignières, 7 février 1702]

    Archive .ZIP contenant l'image et sa notice en PDF

  • [Lettre de Jean-Baptiste de Verthamon, évêque de Pamiers, à Gaignières, 7 février 1702]

    Archive .ZIP contenant l'image et sa notice en PDF

  • [Lettre de Jean-Baptiste de Verthamon, évêque de Pamiers, à Gaignières, 7 février 1702]

    Archive .ZIP contenant l'image et sa notice en PDF

Cote ou no d'inventaire
Folio
473
Numéro de l'item (1711) incluant le texte
Texte identifié
[Lettre de Jean-Baptiste de Verthamon, évêque de Pamiers, à Gaignières, 7 février 1702]
Nature(s) du texte
Lieu(x) et Période de production
1702
Pamiers (09/Ariège)  
Destinataire du document (courrier)
Lieu(x) de réception
Matériau, Technique
Papier
Statut du document
Original
Objet traité
Personne(s) traitée(s)
Diocèse traité
Pamiers
Période traitée
Source du document numérisé
Transcription
Je ne puis concevoir, Monsieur, pourquoi vous ne recevés point de lettres de moi, elles n’ont pas coutume de se perdre à la poste et j’en fais l’addresse juste. Je vous en ai écris une depuis quinze jours où je vous marquois pourquoi j’avois été du tems sans entretenir un commerce de lettre avec une personne que je chérisois et et que j’honorois autant que vous, il faut que vous l’aiés reçu présentement. Je croi être obligé de faire un voiage en nostre bon pais vers Pasques. Je ne puis point vous satisfaire sur ce que vous me mandé (sic) sur les épitaphes et tiltres des évéques mes prédécesseurs : ce pais a esté tellement sujet aux révolutions qu’il n’en reste aucun vestige. Mon prédécesseur a bâti la cathédrale et moi je l’ai entièrement orné. Les livres nous en apprennent plus que je n’en pourois sçavoir par toute sorte de recherche. Je vous remercie de l’attention que vous avés à faire ma cour à monsieur le cardinal de Noailles et à toute sa maison. Je suis, Monsieur, et serai tant que je vivrai d'un attachement tendre et inviolable vostre très humble et très obéissant serviteur,
Jean-Baptiste, evesque de Pamiers
de Pamiers ce 7e février 1702

[Monsieur de Gaignières, en sa maison proche les Incurables, fauxbourg Saint Germain à Paris]
Bibliographie
C. de Grandmaison, "Gaignières, ses correspondants et collections de portraits", Bibliothèque de l'Ecole des chartes, t. L, 1890, p. 595

Afficher