Archive numérique de la collection Gaignières (1642-1715)

Texte

[Lettre de Roger Brûlart de Puisieux à Gaignières, 17 janvier 1705]

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Cote ou no d'inventaire
Folio
119
Numéro de l'item (1711) incluant le texte
Texte identifié
[Lettre de Roger Brûlart de Puisieux à Gaignières, 17 janvier 1705]
Nature(s) du texte
Lieu(x) et Période de production
1705
Paris (75/Paris)  
Destinataire du document (courrier)
Lieu(x) de réception
Matériau, Technique
Papier
Statut du document
Original
Période traitée
Source du document numérisé
Transcription
Ce samedi matin, 17e janvier 1705,

Je suis revenu de Versailles il y a trois jours Monsieur, si cruellement enrhumé que j’en ay eu la fièvre la nuit et que je n’ay point sorti ces deux derniers jours. Je croy devoir vous informer que j’ay céans le portrait de feu monsieur de Puyzieulx mon grand-père que m’a prêté monsieur le marquis d’Estempes. Vous en ferez l’usage que vous jugerez à propos ou bien vous me manderez celuy que j’en dois faire. Je crois qu’il nous faudroit prendre jour à lundi pour aller chez monsieur Rigaud achever mon portrait. Mandez moy s’il vous plaist votre sentiment là dessus et me faites l’honneur de me croire toujours Monsieur très passionnément, votre très humble et très obéissant serviteur.

Puyzieulx
Remarques
Roger Brûlart de Puisieux évoque dans cette lettre le portrait que doit faire de lui Hyacinthe Rigaud (portrait qui est également évoqué dans une lettre du peintre adressée à Gaignières, conservée dans le même recueil de correspondances, fol. 163) que Puisieux a rencontré par l'intermédiaire de Gaignières. Il se trouve que Gaignières possédait un portrait de Puisieux (item 970), possiblement celui exécuté par Rigaud en 1705, qui se trouve aujourd'hui dans les collections de la comtesse de Dunraven à Adare en Irlande. Un autre portrait est évoqué dans cette lettre, il s'agit de celui du grand-père de l'auteur de la lettre: Pierre Brûlart, vicomte de Puisieux (1583-1640). S'agit-il du portrait possédé par Gaignières (item 760 de l'inventaire de 1711)? Il avait pu le racheter ou en faire faire une copie pour l'intégrer à sa collection.

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