Archive numérique de la collection Gaignières (1642-1715)

Texte

[Lettre de Michel-Antoine Tambonneau, à Gaignières, 15 juin 1683]

  • [Lettre de Michel-Antoine Tambonneau, à Gaignières, 15 juin 1683]

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Cote ou no d'inventaire
Folio
419
Numéro de l'item (1711) incluant le texte
Texte identifié
[Lettre de Michel-Antoine Tambonneau, à Gaignières, 15 juin 1683]
Nature(s) du texte
Lieu(x) et Période de production
Destinataire du document (courrier)
Lieu(x) de réception
Matériau, Technique
Papier
Statut du document
Original
Objet traité
Période traitée
Source du document numérisé
Transcription
A Cologne, le 15 juin 1683

Je ne vous suis pas moins obligé, Monsieur, de vostre dernière lettre que je l'avois esté de la première, et l'interest que vous prenés à mes affaires me donne une nouvelle recognoissance dont je ne peus moins vous donner de marques qu'en vous faisant part de la conduitte que j'ay tenu à l'esgard de la cour. Le Roy m'ayant fait cognoistre en m'accordant un congé pour quinze jours que je pouvois estre utile icy pour son service. Je ne jugeay pas à propos de remettre ses affaires après les miennes. Voilà pour le voyage, quant à la charge, comme Sa Majesté a voulu sçavoir mes sentimens avant que d'en disposer, j'ay cru ne pouvoir moins faire que de l'en faire la maistresse, pour marquer d'autant plus ma soumission à ses volontés et ce qu'elle jugera à propos de faire de moy. Je suis à elle, Monsieur, et celle d'elle que je dois attendre ce qui me doit faire plaisir. J'en auray tousjours un très sensible de trouver les occasions de vous asseurer qu'on ne peut estre plus véritablement que je le suis, Monsieur, vostre très humble et très obéissant serviteur,

Tambonneau

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