Archive numérique de la collection Gaignières (1642-1715)

Texte

[Lettre de la marquise d'Uxelles à Gaignières, sans date]

  • [Lettre de la marquise d'Uxelles à Gaignières, sans date]

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Cote ou no d'inventaire
Folio
573
Numéro de l'item (1711) incluant le texte
Texte identifié
[Lettre de la marquise d'Uxelles à Gaignières, sans date]
Nature(s) du texte
Lieu(x) et Période de production
   
Destinataire du document (courrier)
Lieu(x) de réception
Matériau, Technique
Papier
Statut du document
Original
Objet traité
Localisation(s) traitée(s)
  Turquie
Période traitée
Source du document numérisé
Transcription
Jeudy matin,

Comme je crains, Monsieur, qu’il ne me survienne des visites après disner, à qui je ne puis faire fermer ma porte, j’ose vous conjurer de bien remetre nostre inventaire à mardy de la semaine prochaine. J’ose encore vous faire une autre proposition, qui est de vous envoyer la boette où il n’y a suivant ce que l’on m’a escrit de Languedoc que des papiers touchant ce procez, mais elle est fermée, il la faudra remettre au même estat. Cependant je fis hier une provision pour augmenter vos curiosités car j’arresté entre les mains de monsieur le prince de Courtenay une pencarte d’un sultan à son grand-père maternel, laquelle il m’accorda dès que je luy nommé vostre nom avec grand témoignage de joye. Monsieur du Sault qui reconnut la manière turque me promit d’en avoir la traduction par l’interprète de la Croix afin de vous donner l’original et la copie. Monsieur le prince de Courtenay m’ayant dit encore que vous seriés le maistre des vieux rogattons qu’il avoit trouvés à Sézy, mille tendres bons jours jusqu’à mardy, je chercheray en attendant la permission du prélat d’ouvrir la boette. L’imprimé sur l’abjuration de la religieuse du Port Royal vous est seur.

[Monsieur de Gaignières, vis-à-vis des Incurables]

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