Archive numérique de la collection Gaignières (1642-1715)

Texte

[Lettre de Gabriel de Roquette, évêque d'Autun, à Gaignières, 13 décembre 1679]

  • [Lettre de Gabriel de Roquette, évêque d'Autun, à Gaignières, 13 décembre 1679]

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Cote ou no d'inventaire
Folio
382
Numéro de l'item (1711) incluant le texte
Texte identifié
[Lettre de Gabriel de Roquette, évêque d'Autun, à Gaignières, 13 décembre 1679]
Nature(s) du texte
Lieu(x) et Période de production
1679
Moulins (03/Allier)  
Destinataire du document (courrier)
Lieu(x) de réception
Matériau, Technique
Papier
Statut du document
Original
Diocèse traité
Autun
Période traitée
Source du document numérisé
Transcription
A Moulins, ce 13e décembre 1679.

J'ay receu la letre que vous avés pris la peine de m'écrire le 8e de ce mois ci. Vous ne devés pas douter que je ne témoigne avec plaisir en toutes occasions la joye que j'ay qu'on ait de la considération pour vous, ne vous pouvant rien arriver d'agréable à quoy je ne prenne grande part. Vous me faites espérer que vous ferés tenir la letre que je vous ay adressée pour Madame de Noailles. Si vous pouvés découvrir quand elle repassera par cette ville, je vous conjure de me le faire sçavoir. Je vous remercie des nouvelles que vous m'avés données. Vous me ferés un plaisir sensible de me faire part de celles qui viendront à votre connoissance, d'autant plus que personne ne m'écrit. Mes meilleurs amis croient que je suis parti pour Paris et la pluspart témoignant même de la peine de ce que je n'y suis pas encore. Ce n'est pas, comme vous pouvés juger, par amour propre ni par d'autre raisons humaines que je demeure dans mon diocèse mais pour tâcher de satisfaire à mes devoirs et à mes obligations. C'est ce que j'ay à désirer préférablement à tout. Vous devés estre persuadé qu'on ne peut désirer aussi pleinement que je fais de pouvoir vous faire connoitre avec combien de vérité et d'estime je suis votre très humble et très obéissant serviteur.

Gabriel, évêque d'Autun

J'oubliois à vous prier de me faire sçavoir si ce que vous me dites de Monsieur le premier Président et de Monsieur Talon est vray, parce que les nouvelles d'icy sont contraires, et si bien contraires qu'on dit que Monsieur le premier Président a proposé Monsieur Talon à Monsieur Colbert pour la charge de président au mortier.

[Monsieur de Gaignières, gouverneur de Joinville à l'hostel de Guise à Paris]

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