Archive numérique de la collection Gaignières (1642-1715)

Texte

[Lettre de Jean-Baptiste de Verthamon, évêque de Pamiers, à Gaignières, 15 janvier, sans date]

  • [Lettre de Jean-Baptiste de Verthamon, évêque de Pamiers, à Gaignières, 15 janvier, sans date]

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Cote ou no d'inventaire
Folio
477
Numéro de l'item (1711) incluant le texte
Texte identifié
[Lettre de Jean-Baptiste de Verthamon, évêque de Pamiers, à Gaignières, 15 janvier, sans date]
Nature(s) du texte
Lieu(x) et Période de production
Destinataire du document (courrier)
Lieu(x) de réception
Matériau, Technique
Papier
Statut du document
Original
Objet traité
Diocèse traité
Pamiers
Période traitée
Source du document numérisé
Transcription
Je suis ravi, Monsieur, de vous avoir prévenu. Je me donnay l’honneur de vous escrire il y a huit ou dix jours. Je n’ay pas eu presque le temps de me reconnoitre depuis mon retour de Paris. Les affaires de mon diocèse, l’exécution d’un arrest contre un chapitre qui ordinairement est un hydre à plusieurs testes, le service de nos petits estats à Foix… Voilà, Monsieur, de quoy il s’est agi et ce qui m’a occupé. Cela cependant ne m’a point empesché de songer à vous comme à mon vray ami que j’estime et que j’aimeray jusqu’au tombeau. J’ay mis dans un ballot de papiers qui sont adressés à monsieur l'abbé de Camps les petits tableaux que vous désirés, j’y ay ajouté une demie douzaine de portraits, ce que je n’aurois point fait si vous ne l’aviés souhaité ! Je vous prie à votre commodité d’aller chez les Jacobins voir les tableaux qu’on y fait pour une catédralle. Si vous êtes curieux de sçavoir où en sont mes affaires avec le chapitre, envoyez quelqu’un chez maistre Etienne, chanoine de Sainte Oportune, il en sçait tous le détail.
Quoy que je ne vous souhaite que toute sorte de santé et de prospérité, je vous dois bien que si vous avez des eaus à prendre, ce fust de celles qui sont dans nos quartiers. Je serois dans la joye de mon âme si je vous possédois cinq ou six mois, je peux vous dire que je suis logé grandement. Faites toujours ma cour à monsieur le cardinal de Noailles, à monsieur le Maréchal et à madame la Maréchalle, elle s’est plainte que je l’avois évité à Versailles. Les aparences n’y sont pas mais comme [je] vis qu’elle ne m’honoroit peu d’un coup d’oeil quoyque je cherchaste à la saluer, je passay mon chemen (sic). Je suis, Monsieur, d'un attachement inviolable et tendre votre très humble et très obéissant serviteur,
Jean-Baptiste, évesque de Pamiers
Je vous prie de bien faire mes amitiés à nostre encien ami l’abbé Brisaut
[Monsieur de Gaignières, vis à vis les Incurables à Paris]
ce 15 janvier
Bibliographie
C. de Grandmaison, "Gaignières, ses correspondants et collections de portraits", Bibliothèque de l'Ecole des chartes, t. L, 1890, p. 595

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