Archive numérique de la collection Gaignières (1642-1715)

Texte

[Lettre de la marquise d'Uxelles à Gaignières, 3 octobre 1708]

  • [Lettre de la marquise d'Uxelles à Gaignières, 3 octobre 1708]

    Archive .ZIP contenant l'image et sa notice en PDF

  • [Lettre de la marquise d'Uxelles à Gaignières, 3 octobre 1708]

    Archive .ZIP contenant l'image et sa notice en PDF

Cote ou no d'inventaire
Folio
529
Numéro de l'item (1711) incluant le texte
Texte identifié
[Lettre de la marquise d'Uxelles à Gaignières, 3 octobre 1708]
Nature(s) du texte
Lieu(x) et Période de production
1708
   
Destinataire du document (courrier)
Matériau, Technique
Papier
Statut du document
Original
Période traitée
Source du document numérisé
Transcription
Vendredy 3 octobre 1708

C’est à moy à vous remercier, Monsieur, car vous me mettés dans le magazin de la gloire. N’ay-je pas leu dans une satyre de Boileau, et qui sçauroit sans moy, que Cottin a prêché, qui sçauroit aussy sans vous que je n’ay point esté dans l’obscurité, puisque ma bonne fortune, plus que mon mérite, m’a donné des amis de premier ordre en naissance, valeur et esprits.
J’ose vous envoyer un livre, mais je ne sçay s’il poura servir, parce qu’il n’est pas aisé d’escrire sur ce qui est relié. Vous aurés la bonté de l’examiner et de recevoir le mémoire pour vous ressouvenir de ce que vous m’avés promis, je le regarde comme un remède à mes vapeurs. Cependant j’en demande pardon à Dieu, mais ce sera le dernier effort de ma vanité, et afin que je n’y puisse revenir, venés, Monsieur, achever d’emporter la dernière voiture.
La marquise d’Huxelles.
Bibliographie
Edouard de Barthélémy, La marquise d'Huxelles et ses amis, Mme de Sévigné, Mme de Bernières, Mme de Louvois, le Mis de Coulanges, M. de Callières, M. de Gaignères, Fouquet, 1881, p. 284

Afficher