Archive numérique de la collection Gaignières (1642-1715)

Texte

[Lettre de Nicolas Pétrineau à Gaignières, 18 septembre 1688]

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Cote ou no d'inventaire
Folio
36
Numéro de l'item (1711) incluant le texte
Texte identifié
[Lettre de Nicolas Pétrineau à Gaignières, 18 septembre 1688]
Nature(s) du texte
Lieu(x) et Période de production
Matériau, Technique
Papier
Statut du document
Original
Objet traité
Période traitée
Source du document numérisé
Transcription
À Angers ce 18 sept. 1688,

Vostre voiage aux eaux de Forge suppose une maladie, j’en ay, Monsieur, bien du chagrin.
Je continueray ma perquisition sur nos jettons mais je crains de ne trouver pas grand-chose. L’empreinte que vous m’envoiez me fait douter que la pièce que j’ay ne soit un jeton et non une monoye. Deux antiquaires de notre province ont eu là dessus une grosse contestation, et je croy se sont trompez l’un et l’autre, au moins c’est le sentiment de monsieur Le Blanc. Il croit que ces 2 B. sont des R. Je vous prie de l’examiner, je vous la renvoye.
J’ay trouvé un mémoire sur Clément Alexandre plus juste que celuy sur lequel je vous mandois que je croiois que cette roue étoit un instrument de monoye. Le jeton que j’ay vu étoit d’argent et pour revers 2 coquilles en chefz et une roue dans l’escu, une ancre au lieu de casque et Antoine Clément Alexandre, garde de la monoye.
Quand je vous mandois que j’avois un jetton de 1582, je me trompois à la datte et vous la marquois de mémoire, c’étoit le jeton de[...]. Les monoyes d’or d’Angers dont je vous ay parlé ne sont pas à vendre. Elles sont à deux de mes amis qui, je croy, me le donneroient si je les leur avois demandés mais j’ay jugé sur ce qu’ils ne me les avoient pas encore offertes qu’ils y avoient quelque attaches. Elles me viendront quelque jour et alors je vous les offriray. Je say des maisons [à] Angers où il y a plusieurs monoyes d’or si non pas fort anciennes. Si vous en souhaittez, je vous marqueray quelles elles sont. Ne me renvoiez, s’il vous plaist, aucuns jettons d’Angers, on m’en a donné d’assés mieux mais en cuivre. Je vous en enveray au 1er jour le sujet. Voicy ce que je says des jettons de Tours. Les jettons de la mairie commencent en 1580 et suivent jusqu’en 1684 assés exactement. Je n’en ay aucuns mais un homme de ces pais-là me le mande ainsi, je suis avec une extrême considération, Monsieur , vostre très humble et très obéissant serviteur,

Pétrineau
Remarques
Nicolas Pétrineau évoque ici sa recherche de jetons à Angers.

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