Archive numérique de la collection Gaignières (1642-1715)

Texte

[Lettre de la marquise d'Uxelles à Gaignières, sans date]

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Cote ou no d'inventaire
Folio
561
Numéro de l'item (1711) incluant le texte
Texte identifié
[Lettre de la marquise d'Uxelles à Gaignières, sans date]
Nature(s) du texte
Lieu(x) et Période de production
   
Destinataire du document (courrier)
Matériau, Technique
Papier
Statut du document
Original
Objet traité
Période traitée
Source du document numérisé
Transcription
Jeudy à 10 heures du soir

Monsieur l’abbé de Courtenay me vient d’aprendre, Monsieur, que vous estes malade. J’en suis dans la plus grande peine du monde et ordonne qu’on aille demain sçavoir des nouvelles de vostre santé. La part que je prends à tout ce qui vous touche vous doit estre connue depuis long temps. Je ne suis pas changeante comme vous sçavés, et vous avés de quoy vous asseurer par vous mesme de la fidellité de vos amies. Ce seroit leur faute sy elles vous oublioient et un grand avantage perdu car vous leurs faites honneur et plaisir. Je n’ay point ouy parler de vous dans la perte que j’ay faite de ma sœur, mais je me veux flatter que vous m’avés plainte et qu’il n’y a que vos infirmités qui vous ont empesché de m’en donner des marques. Cependant j’ose vous suplier de vous bien conserver, Monsieur, et de me faire toujours l’honneur de m’aimer. Nous avons monsieur de Jarzé, le soleil revient à nous, et je vous ménage des lettres de Henry 4 en original à monsieur de Frontenac premier maistre d’hostel, gouverneur de St Germain et je pense chevalier du Saint Esprit. Son fils, qu’on apelloit le comte de Paluau, mestre de camp de Navarre, tué dans les guerres de la Religion en Languedoc, estoit père du dernier mort vice roy en Canada.

La marquise d’Huxelles
Bibliographie
Edouard de Barthélémy, La marquise d'Huxelles et ses amis, Mme de Sévigné, Mme de Bernières, Mme de Louvois, le Mis de Coulanges, M. de Callières, M. de Gaignères, Fouquet, 1881, p. 296

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