Archive numérique de la collection Gaignières (1642-1715)

Texte

[Lettre de monsieur de La Valette à Gaignières, 7 février 1693]

  • [Lettre de monsieur de La Valette à Gaignières, 7 février 1693]

    Archive .ZIP contenant l'image et sa notice en PDF

  • [Lettre de monsieur de La Valette à Gaignières, 7 février 1693]

    Archive .ZIP contenant l'image et sa notice en PDF

  • [Lettre de monsieur de La Valette à Gaignières, 7 février 1693]

    Archive .ZIP contenant l'image et sa notice en PDF

Cote ou no d'inventaire
Folio
456
Numéro de l'item (1711) incluant le texte
Texte identifié
[Lettre de monsieur de La Valette à Gaignières, 7 février 1693]
Nature(s) du texte
Lieu(x) et Période de production
Destinataire du document (courrier)
Lieu(x) de réception
Matériau, Technique
Papier
Statut du document
Original
Objet traité
Période traitée
Source du document numérisé
Transcription
Lion, ce 7 février 1693,

Je reçois, Monsieur, avec les sentimens que je dois les reproches obligeans que vous me faites par la lettre que vous m’avés fait l’honeur de m’escrire. Je vous asseure que ce n’est point oubli de ma part et que j’ay esté très souvent sur le point de vous escrire mais je voulois toujours attendre que j’eusse quelque chose pour accompagner ma lettre qui put vous faire plaisir, cependant je suis si accablé d’affaires que je n’ay pas un moment pour m’appliquer aux petites curiosités. Nous avons icy le père Menestrier qui vous en pourra asseurer lorsqu’il vous verra, ayant eu bien de la peine à trouver une après-dîné pour passer ensemble et nous entretenir de mille jolies choses qu’il fait. Les Corneilles dont vous me parlés sont éclipsés. Quand j’ay voulu en apprendre des nouvelles, on m’a dit que le peintre qui les avoit les a emporté en se retirant de cette ville sans qu’on sache où il est allé. Si j’en peux découvrir quelque chose, je vous le feray sçavoir aussi bien que d’autres Corneilles si j’en trouve. Je ne connois point les armes dont vous m’envoyés le dessein, à moins que le dernier écusson où est le sautoir ne soit de quelque cadet de la maison de la Guiche. Peut estre ne seray-je pas toujours [autant] occupé que je le suis et je pourray alors m’appliquer plus facilement à découvrir quelque chose en ce pays cy qui puisse estre de vostre goust. Conservés moy toujours cependant cette bonté que vous avés pour moy quoique je ne la mérite pas et soyés persuadé que quoique je ne vous écrive pas aussi souvent que je le souhaiterois, je ne laisse pas d’estre avec beaucoup d’attachement, Monsieur, vostre très humble et très obéissant serviteur,

La Valette
[Monsieur de Gaignières à l'hostel de Guise à Paris]

Afficher