Archive numérique de la collection Gaignières (1642-1715)

Texte

[Lettre de Marie-Madeleine de Rochechouart, abbesse de Fontevraud, à Gaignières, 17 janvier 1702]

  • [Lettre de Marie-Madeleine de Rochechouart, abbesse de Fontevraud, à Gaignières, 17 janvier 1702]

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Cote ou no d'inventaire
Folio
247
Numéro de l'item (1711) incluant le texte
Texte identifié
[Lettre de Marie-Madeleine de Rochechouart, abbesse de Fontevraud, à Gaignières, 17 janvier 1702]
Nature(s) du texte
Lieu(x) et Période de production
Destinataire du document (courrier)
Lieu(x) de réception
Matériau, Technique
Papier
Statut du document
Original
Objet traité
Personne(s) traitée(s)
Période traitée
Source du document numérisé
Transcription
A Fontevrauld, 17 janvier 1702

Je suis très persuadée, Monsieur, des souhaits favorables que vous faites pour moi, et de la part que vous avés la bonté de prendre à ce qui me touche, mais je ne laisse pas d'estre bien aise que vous vouliés bien me faire la grâce de m'en assurer quelquefois. Quand vous ne m'auriés pas fait l'honneur de m'escrire, je comptois bien ne pas laisser passer ce commencement d'année sans vous la souhaitter heureuse et vous renouveller les assurances de tout ce que je suis pour vous, c'est-à-dire, Monsieur, de l'estime très particulière et de la sincérité avec laquelle je serai toute ma vie vostre très humble servante,

M.M. Gabrielle de Rochechouart, abbesse de Fontevrauld

Ma soeur vous fait mille compliments. Oserois-je vous supplier, Monsieur, de dire à la première occasion à M. le mareschal de Noailles que j'ai commencé à entendre la musique qu'il a eu la bonté de m'envoyer et que je la trouve d'une beauté singulière. Je voudrois bien qu'il sûst encore que j'ai honte d'avoir annoncé des noix confites pour Mme la duchesse de Noailles que j'ai appris qui n'estoient pas encore arrivées à Paris. Je les y croyois quand je mendai qu'on les allast quérir aux Filles-Dieu parce qu'il y avoit près de quinze jours qu'on les avoit fait partir d'ici. La cause de ce long retardement vient de ce qu'elles ont esté mises dans un ballot sur la rivière, qui est, comme vous sçavés, Monsieur, une voie très bisarre, quelque fois prompte et souvent extrêmement lente. J'aurois dû faire réflexion à cette incertitude, et c'est une faute que vous aurés, s'il vous plaist, la bonté de me faire pardonner.

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